Interview Hollen Noemie Barbier Dure Vie

L’Italie n’a aucun souci pour se faire remarquer quand il s’agit de techno. Et Hollen en est le bon exemple. Patron du label Prospect Records, l’italien peut se targuer d’être charté par les plus grands. De passage à Paris pour la soirée Nomad de vendredi dernier (5 décembre 2014) à laquelle jouait notamment notre résident Baastel, il a bien voulu répondre à nos questions.

 

Dure Vie • Salut Hollen, tu peux nous en dire un peu plus à propos de toi et d’où tu viens ?

Hollen: Comme vous le savez, je suis italien et je vis dans une petite ville près de Naple. Je ne suis pas seulement dans la musique, je m’intéresse beaucoup à la technologie aussi, surtout pour la production en studio. Je suis également un vrai cinéphile et j’aime le foot ce qui n’est pas surprenant quand tu es né en Italie.

Dure Vie • Comment es-tu tombé dans la musique ? Quel âge avais-tu ?

Hollen: J’avais 13 ans quand j’ai commencé à me consacrer à la musique, après quelques temps mon cousin m’a donné de vieilles cassettes de house. Ca a été le point de départ de ma carrière et j’ai décidé de perfectionner mes compétences en tant que DJ en cherchant des nouvelles tracks, essayant de me créer un vrai background.

DV • Que penses tu de la scène italienne ces dernières années ?

Hollen: La scène italienne question club n’est pas si mal, il y a toujours pas mal d’événements intéressants dans les grandes villes de notre pays. Le seul problème c’est que ça manque de nouveaux talents. Dans un pays dominé par les gros events, te frayer un chemin peut se réveler difficile.

DV • Quel est ton meilleur souvenir derrière les platines ?

Hollen: J’ai pas mal de bons souvenirs sur les lieux où j’ai joué ces dernières années. J’adore jouer en Europe, surtout dans des endroits comme l’Allemagne, la Hollande et l’Espagne. Dans ces pays je trouve toujours un bon public constitué de vrais clubbers!

DV • Avec qui aimerais tu partager les platines ?

Hollen: Bonne question! Il y a plein de bons artistes que je respecte et c’est difficile pour moi de n’en choisir qu’un. Pour dire vrai, je les partagerais avec beaucoup d’entres eux!

DV • Trois plaques que tu recommandes ?

Hollen: La première, c’est ma nouvelle track q “Globus”, pas encore sortie parce que je la teste sur le dancefloor.
La deuxième c’est “Ghost of Detroit” de Slam. C’est un morceau qui m’inspire beaucoup.
La troisième serait la nouvelle track de Gabriel D’Or & Bordy “Da Cube” qui sortira sur le fameux “Analytic Trail” l’empreinte de Markantonio. Ce morceau est sans aucun doute un dancefloor-killer, elle me motive à fond pour jouer.

DV • Tu as ton propre label “Prospect Records” mais il n’y a pas eu beaucoup de sorties cette année, une raison particulière ?

Hollen: Cette année a été chargée pour moi. J’ai eu peu de temps pour le label et j’ai sorti une série limitée qui plus est. Ca sera ma philosophie pour les années à venir. Moins de travail, plus de qualité, on verra si c’est la bonne décision.

DV • Tu travailles sur quelque chose en ce moment ?

Hollen: Ces derniers mois j’ai passé une bonne partie de mon temps à travailler en studio, à finir des remix et de nouvelles tracks. J’ai beaucoup de projets en cours mais je ne peux rien révéler pour le moment. L’année prochaine sera encore une année chargée passée à voyager .

Merci à Hollen pour ce petit entretien et pour sa performance de vendredi dernier à La Maroquinerie.

by NOÉMIE BARBIER

Interview • Hollen

Italy has no concerns being noticed when it comes to techno. And Hollen is a good example. Boss of the label Prospect Records, the Italian can boast about being charted by the greatests.

Passing through Paris for the Nomad night last Friday (where our resident Baastel played), he agreed to answer our questions.

 

Dure Vie • Could you tell us a bit more about you and where you come from?

Hollen • As you know I’m italian and I live in a small town near Naples. I’m not only into the music but I’m also very interested about technology, especially for the production in studio. I’m even a true movies addicted and I love football, it’s not strange when you are born in Italy.

Dure Vie • How did you fall into music? How old were you?

Hollen • I was 13 years old when I started dedicate myself to the music and after a while my cousins brought me some old house tapes. That was definitely the starting point of my career and I decided to improve my skills as dj searching for new tracks trying to create a proper background.

DV • What do you think about the italian scene these past few years?

Hollen • The italian club scene is not so bad, there are always a lot of interesting big events in every city of our country. The only problem is that the space for new talents and rookie is basically missing. In a country dominated by big events if you want to make your way through it will be too hard.

DV • What’s your best memory behinds the decks?

Hollen • I have a lot of good memories about the places in which I’ve played in these years. I enjoy a lot playing in Europe, expecially in places like Germany, Holland and Spain. In these countries I always found a proper crowd composed by real clubbers!

DV • Who would you like to share them with?

Hollen • Nice question! There are a lot of good artists that I respect and it’s very hard for me to choose only one of them. If I have to speak the true I will share the decks with many of them!

DV • Three records of the moment that you would recommend?

Hollen • The first one is my new track called “Globus” not yet released because I’m testing it on the dancefloor. The second is “Ghost Of Detroit” of Slam. It’s a very inspiring track for me. The third one is the new track of Gabriel D’Or & Bordy called “Da Cube” that will be out on the famous “Analytic Trail” imprint of Markantonio. This track is definitely a dancefloor killer and gives me the right incentive to play.

DV • You have your own imprint « Prospect Records » but there were not many releases this year, any particular reason?

Hollen • This year it was really busy for me. I had few time for the label and I released a limited series of works. But this is going to be my philosophy for the next years. Less works more quality, we will see if this will be the right decision.

DV • Are you working on something at this time?

Hollen • In the last months I dedicated a lot of my time to the studio work finishing some remixes and new tracks. I have a lot of projects going on but I can’t reveal anything at the moment. Next year will be another hard travelling one for me.

Thanks to Hollen for this interview and for his performance last Friday at La Maroquinerie.

by NOÉMIE BARBIER