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Najem Sworb est un artiste aussi discret qu’accompli. Sous le radar des meilleurs dj Techno depuis son EP sur Clone Records, il met la France à l’honneur avec la sortie ce mois-ci de son nouveau maxi sur le label Parisien Technorama.

 

Le mois dernier toute la communauté scientifique s’émoustillait de la découverte des ondes gravitationnelles via les sons qu’elles émettent validant ainsi une théorie d’Einstein vieille de cent ans.

 

C’est le genre d’évènement aussi rare et précieux qu’une sortie de Najem Sworb, avec trois EP et une poignée de releases digitales depuis 2007 on ne peut pas dire que le Strasbourgeois privilégie la quantité. La qualité en revanche est au rendez-vous de cette réinterprétation Techno de la mélodie du cosmos.

 

L’EP s’ouvre sur K-109, puissante track aux accents de techno UK. Taillée pour le dancefloor, elle permet un maintient en orbite de tous les rangers de l’espace avides de basses fréquences et est assurément l’alliée des commandants de booth.

Plus entropique mais tout aussi efficace, K-164 s’adresse au personnel non navigant. Elle diffuse la bande de leurs échanges avec les formes de vie non-humaines où les écho-radars des consoles de communication se mélangent au bruit de fond des désormais identifiables ondes gravitationnelles.

 

Sur la face B, K-173 sera la bande-son idéale pour tous vos voyages d’étoile à étoile. Particulièrement adaptée aux fins de longs trajets, à l’afterhour, en contemplant le spectacle d’un lever de soleil sur les lacs d’hydrocarbures de Jupiter.

 

Enfin l’EP se termine par K-Grv 1T, le morceau le plus mental qui vous donnera sans nul doute l’envie de vous ouvrir à des voies cosmiques et sonores plus expérimentales.

 

Najem Sworb signe là un EP solide et cohérent, valeur déjà sûre de la scène, il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’il fera à nouveau parler de lui dans un futur proche.

Review faite par Mathias M.