JOHN TEJADA le Mozart Tech House des USA

Bienvenue en ce 20 février pour les nouvelles soirées de Ed’N Legs appelé “99”. Ce chiffre symbolise “l’inititiation”, mot qui plait beaucoup à l’équipe du Terminal.  En effet, c’est un grand plaisir de retrouver chaque semaine une large palette d’artistes venus de tous les horizons. Le booking y est pointu et diversifié, chose appréciable et spécifique du paysage musical lyonnais. Selon les mots de son créateur, Etienne Héraud aka Outback, ces soirées se veulent “intimistes” avec une faible jauge, d’où le choix du jeudi. Accompagné de son compère Yogi, ils ouvriront et fermeront le bal de la soirée.

John Tejada
L’invité de marque de cette 1ère edition s’appelle John Tejada et possède un CV international à faire palir d’envie  un glob trotteurReconnu par ses pairs comme un maître dans le monde de la musique électronique, il est tout aussi bien producteur, remixeur, Dj et fondateur de label. Il a publié sur de nombreuses écuries (7th City, Krush Grooves, ~scape et dernièrement la majestueuse maison Kompakt), et a fondé sa propre étiquette en 1996, Palette Records. On y retrouve ce chef d’oeuvre qui régale de nombreux Lyonnais avec le clin d’oeil fait au club homonyme.

John Tejada • Sucre (Vocals By Qzen)

Artiste tech-house par excellence, Tejada produit des sons méticuleux toujours teintés d’une  émotion forte, que ce soit dans le choix des beats ou des mélodies. Né à Vienne en Autriche en 1974, de parents musiciens professionnels, c’est très naturellement qu’à l’âge de 4 ans il commence une formation de piano, comme Mozart l’eu fait dans le passé. Il émigre ensuite à Los Angeles aux USA, pays d’origine de sa mère.  Peu à peu, il s’essaye à de nombreux instruments et

choisi la batterie. A 12 ans, le jeune prodige possède déjà un jeu de platines et des tables de mixage. Il commencera d’ailleurs quelques années plus tard à jouer des sons hip hop pour son école. Comme Obélix, Tejada est tombé tout petit dans la marmite de la potion “musique”.
Dès 1997, il voyage dans pas moins de 20 pays différents et participe à l’un des tout premiers Sonar à Barcelone, ou encore  au Dance Valley ( Pays-Bas ) , Festival Sync (Grèce ) , Mutek (Mexique) , ainsi que des clubs de renommée internationale tels que la Fabric (Londres) ,Yellow (Tokyo) ou encore notre cher Rex Club (Paris).
Chacun des titres de Tejada conte sa propre histoire.  Ce sont généralement des voyages dans des territoires inconnus que l’on peut très bien apprécier casque sur les oreilles, baguette sous le bras, ou tout simplement en fermant les yeux sur la piste de danse.  On y retrouve une multitude d’ingrédients: de la techno brut en passant à l’electfronica ambient, du disco gratiné à la house de Chicago, voir même parfois un soupçon de trance. Il y en a vraiment pour tous les goûts.

John Tejada • Parabolas

Écouter l’intégralité de l’album « Parabolas » en cliquant ici.

Grâce à un flux continu de sorties (comme  les classiques “Mono On Mono” et “Sweat On The Walls”), il reste malgré sa longévité un pilier dans les charts Beatport et maintient sa place parmi les le top des DJs. Il sort en 2004 Logic Memory Center, un album phare de la techno actuelle. Combinant à la perfection mélodies et beat minimalistes, il élabore un peu plus tard en 2011 Parabolas, un bijou de LP. Cette 1ère sorti chez Kompakt a fait l’unanimité et on ne se lasse toujours pas de l’écouter dans son canapé.

John Tejada • The End Of It All

L’artiste se concentre désormais vraiment entre son label et Kompakt, où son dernier EP “We Can Pretend” montre la force tranquille de son live qui delivrera des ondes de choc dans la boite noire du Terminal.

Rdv donc ce jeudi pour “terminer” cette semaine et commencer le WE. Pour la modique somme de 8euros vous aurez le plaisir d’admirer le Schwarzenegger (Vienne & Los Angeles) de la techno mélodique qui sera combler les moindres cavités de vos tympans. Aussi, Dure Vie vous offre des invitations !

Nicolas Chéno