C’était un week-end bien rempli qui nous attendait à Brest du 3 au 5 juillet ! Au programme le vendredi : un tour à la Carène pour le live inédit de Madben “Cymatics”, puis direction La Suite pour le classique Astroclub. Samedi on enchaîne avec la croisière MIDI DEUX puis l’étape obligatoire : Le Manoir de Keroual.
On commence donc ce weekend sympathique par une halte à la Carène, on voit sur le parking des personnes prêtes à en découdre tout le weekend sur des kicks entraînants. Les befores en Bretagne ça se fait sur les parkings, avec les enceintes de la 106 à fond ! On a adoré le concept.
Une fois dans la Carène, une bière à la main, on attend le live de Madben avec impatience, on sent directement que la scénographie est atypique avec un voile translucide autour du dj booth.
© Alban Gendrot
Pendant une bonne heure on a assisté à un travail très propre de Madben, qui nous a offert une techno comme on aime. Niveau scénographie c’était très sympa, on observait des formes synchronisées avec la musique, parfois seulement l’ombre de Madben manipuler ses potards. En résumé on a bien aimé donc on vous le conseille !
Ensuite direction La Suite ou les festivités continuent avec un Live de Recondite et un dj set de DVS1. On arrive là bas, l’ambiance est encore à son comble. La Carène est une salle de concert, La Suite une boîte fournaise remplie de personnes sur-motivées.
C’était du très très lourd, il nous a placé les classiques aux bons moments, entre 2 poignées de mains avec le public (on a apprécié le geste).
Ensuite c’est DVS1 qui déroule avec rapidité et violence, une représentation de qualité, selon nous, meilleure que les dernières auxquelles on avait assisté (Weather & Klockworks).
On a passé une superbe soirée, et ce n’est que le début !
© Alban Gendrot
On se réveille les yeux collés mais plein de bonne volonté ! Après 3 ou 4 cafés, une bonne douche chaude/froide (le bonheur des maisons de campagne), direction le port pour la croisière Midi Deux avec au programme : Théo Muller, Calcuta et Voiron. Jusque là tout va bien, on a du soleil, de la bière à bas prix, et de bons caissons basses.
Pendant 3 heures c’était le top, une croisière dépaysante entre potes, en plein soleil. On a été totalement conquis. Merci mille fois aux gars de Midi Deux pour cette superbe après-midi.
Prochaine et dernière étape du périple breton, le Manoir de Kéroual et sa mythique scène Mekanik !
Après 20 minutes de ballade en foret, escorté par les festivaliers toujours plus chauds, on peut entendre et apercevoir avec émerveillement le fameux manoir abandonné de Kéroual. Un lieu époustouflant parfaitement bien décoré qui nous plonge directement dans l’ambiance.
C’est avec grande impatience qu’on passe les portes du domaine : Arbres gigantesques à boules bleu lumineuses, scènes multicolores et gros chapiteaux blanc rendent le domaine féérique. Le fameux manoir atypique est planté au milieu du domaine. Il ne reste que les murs, ce qui nous permet de danser sous les étoiles du ciel dégagé et les multiples boules à facettes placées aux dessus de nos têtes. On félicite les organisateurs qui gagnent haut la main la palme du meilleur décore des festivals français.
Quant à la musique, on est dans la continuité des dernières festivités. Grosse techno, basses violentes, et trombinoscopes sont au rendez-vous !
Un système de ticket consos bien organisé nous montre encore une fois qu’Astropolis n’est plus à ses débuts. Les prix très abordables des consos nous changent des festivals parisiens.
Place aux festivités, on ne sait plus où donner de la tête. Les échos des tracks plus entrainantes les unes que les autres nous rendent nos heures de sommeil manquées. Les djs savent la raison pour laquelle ils sont venus : nous envoyer du très lourd.
Après avoir fait le tour du site, on se rend dans la cour du manoir pour assiste à un très beau set de Kowton. Belles transitions, publique bouillant et système son function one. On a aussi assisté à un très beau live de Kolde, au remarquable set de Marcell Fengler, Paul Woolford, et au set de l’impressionnant Lil’ Louis. On était malheureusement du côté des « auto-tamponneuses » pour Robert Hood…
Fin du set de Kowton, on s’empresse d’aller sur la fameuse scène Mekanik pour se mêler aux « vrais » Bretons. Grosse découverte musical sur le set de Koudlam, on est bluffé et très étonné par les sonorités, la voix.
On se rend ensuite sur la scène tremplin, pour voir ce que les « bleus » ont dans le ventre. Clairement, ils suivent la voient des plus grands. De belles prestations qui ne font qu’amplifier le sentiment de bien-être et de bonheur dans laquelle nous nous trouvons.
Retour sur la scène Mekanik pour assister aux sets tant attendus de Minimum Syndcat (live) suivi de Manu Le Malin. Les sets hardcore, acid et trance nous transportent. L’ombre d’un drapeau breton flotte sur la foule. C’est beau. La musique réunie les plus jeunes comme les plus âgés, les plus extravagant comme les plus discrets. En effet, on a eu la chance de croiser de jolis bananes, panthères rose, superman, ou encore requin (échoué sous un arbre)… sans oublier une jolie demoiselle qui a tenté de se soulager aux urinoirs…sans succès !
Quand les tympans sont au bord de l’explosion, on décide d’aller se détendre ; Auto-tamponneuses et balançoires volantes nous renvoient dans notre plus tendre enfance. On repose nos oreilles, on rigole avec les potes, et on « reprendre » des forces !
Pour résumer, on a passé un super weekend, on en a pris plein les yeux, plein les oreilles, on a kiffé les Bretons et la Bretagne. Forte recommandation pour les passionnés de techno et de bonne ambiance. Petit conseil pour les motivés de la prochaine édition : Ne pas oublier dans son balluchon des boules Quies !!
Article rédigé par Axel Fenaux & Solène Loeur