Né d’une famille de mélomanes, Samuel André Madsen joue de la batterie et de la basse à l’église pour des chorales gospel avant de s’installer à Copenhague afin d’étudier la théologie en 2005. Il y trouve alors sa nouvelle religion : la house music. Il troque ses instruments contre des platines et une table de mixage, devient résident du célèbre feu bar Ritz de la capitale et sort ses premières productions dès 2008. Samuel André Madsen est encore bien jeune mais loin de lui l’idée de se répéter : le danois, sous moult alias (Sapriori, Rev-S, NWS), prend soin de faire de chacun de ses EPs l’occasion de plonger plus encore dans les tréfonds d’une house sinueuse et immersive. L’expérience est totale, et ses expérimentations séduisent : Richie Hawtin salue ses débuts sur Tzinah Records, Jus Ed le signe sur son label Underground Quality avant que NSYDE, NORD, Concrete Music et Lazare Hoche n’emboîtent le pas.

One of these days (2011) est déjà assez révélateur de la versatilité de Samuel André Madsen : d’une house nordique légère et fugace, on lui découvre des sonorités plus frénétiques et abstraites.

Au fil des EPs, le danois n’aura de cesse de ciseler les contours de ses productions hybrides et généreuses et de confirmer son statut de nouveau héros de la house.

Il forme aujourd’hui le trio Mandar avec les français Lazare Hoche et Malin Génie. Autant dire qu’on n’a pas fini d’entendre parler de Samuel André Madsen et de sa house intelligente et versatile, toujours empreinte de cette candeur et cette fougue folles propres à la jeunesse.